Après l'échec du Sommet UE-Russie qui s'est tenu le 18 mai dernier à Samara, après les récentes déclarations du Président Poutine, et alors que l'accord de partenariat entre l'Union européenne et la Russie arrive à son terme à la fin de l'année 2007, les relations entre Bruxelles et Moscou semblent victimes d'un « coup de froid ». L'Union européenne souhaite que la Russie s'engage davantage sur le respect des droits de l'Homme, de la démocratie et de l'Etat de droit ; d'un autre côté, la Russie, nostalgique d'une influence perdue, ne croit pas en l'absence d'esprit hégémonique de l'Union européenne et ne veut pas qu'elle lui dicte sa conduite. Ces tensions se retrouvent dans beaucoup de secteurs-clés (politique énergétique par exemple), mais aussi dans les rapports géopolitiques dans la zone des ex-pays soviétiques. Cependant, si l'Union européenne qui reste vigilante en matière de liberté, de droit et de démocratie, souhaite que la Russie soit un partenaire et cherche les moyens pour redynamiser cette relation distendue, notamment par le biais économique, mais aussi en mettant en exergue ce qui les rapproche : la lutte contre les menaces sécuritaires, terroristes, climatiques ou environnementales.
Pour lire l'article voir ci-dessous
Article paru dans la Revue n°43 de Géoéconomie (Automne 2007)
http://www.jd-giuliani.org/dossiers/04-giuliani-9-24.pdf"
Jean-Dominique Giuliani (http://www.jd-giuliani.org) est président de la Fondation Robert Schuman (http://www.robert-schuman.eu)